VENDREDI18 JANVIER 2014,
A Sophy, une amie
Départ debut juillet en Angleterre, avec un groupe de 5 éleves pour 15 jours, dont mon amie qui avait elle, comme punition de rester à Londres avec notre prof, 15 jours de plus que nous, seule.
Super séjour, chez dzs amis de notre prof, qui nous baladaient, non seulement dans les musées, à strafford on Avon, voir la pièce de Shakespeare, "Le Roi Lear", quasi incompréhensible, vu notre niveau d'anglais, mais surtout découvrir le monde des pubs et la pinte de Lagger.
Tous les pubs, devant fermer à 23 h, la précipitation que nous mettions à avaler un maximum de pintes eût été drôle, s'il ne s'était pas s'agit d'alcool.
Mon amour de Londres et de l'alcool étaient en train de naître simultanément et je n'avais pas 16 ans.
Retour Paris, triste et un peu jalouse, d'y laisser mon amie et ma prof seules (je serais bien restée avec elles, 3 semaines de plus), d'autant plus qu'ayant eu aussi la chance de découvrir Oxford (et toujours ses pubs), mais plus particuliérement cette architecture Elizabéthaine que j'aime tant, je ne pouvais pas me douter que j'allais y vivre un moment, quelques années plus tard.
A Paris, le planning du mois d'août était réglé puisque mon père, toujours ingénieur du son, faisait une émission télé relativement inepte, qui, en suivant les plages, faisait une ville par jour. Nous devions tous le rejoindre, mère, frère et moi mais voyant bien mon ennui, d'une banlieue et d'un Paris désertés par ce magnifique mot de la langue française "les aoûtiens", mais aussi par les freaks, les beatniks et les hippies, il fût convenu que je partirais la première en train, sac à dos et sac de couchage (on ne sait jamais, ce que l'avenir nous réserve, sur le premier lieu de rendez vous de l'émission aoûtienne, dans une petite ville, près de la Rochelle.
L'imprévu étant que j'avais demandé à 2 copains de classe de venir avec moi, bardés des mêmes sacs à dos et de couchage.
J'avais quand même le pressentiment que mon père, qui m'attendait, seule, à la gare, ne serait guère ravi des voir débarquer 3 personnes à la place de sa fille chérie, mais ce fût plus dramatique que je ne l'avais imaginé. Il me dit à peine bonjour, ne salua même pas mes compagnons et nous rejoignames le camping où l'équipe de techniciens avaient élus domicile.
Mes copains, ayant senti le malaise entre mon père et moi, s'éclispèrent sur la plage , se préparant à y passer la nuit et à attendre de mes nouvelles, qui ne furent pas longues à arriver, leur disant que je les retrouverais plus tard, car la discussion père fille devait commencer après le rangement du matériel de prise de son.
Elle ne fût pas très longue car au lieu de la gifle, que je m'attendais à recevoir,
il me proposa de partir tout le mois d'août avec mes copains, à condition d'être rentrée au plus tard, le 31 août à minuit à la maison et me donna 600 francs.
Sans un baîser, ni un sourire, il me regarda partir, un peu tristement et me disant "au 31 août, OK ?"