10 JANVIER 2014
D'abord, un point un peu plus complet sur le RV d'hier à ST Anne, avec une neuro chirurgienne, spécialiste de la douleur, absolument extraordinaire. Nous avons passé
2 heures ensemble et même réussi à nous marrer et se marrer avec ce genre de médecins et particuliérement rare, pour mériter d'être souligné, en ce qui me concerne.
Malheureusement, ces syndrômes (pas maladies car pas de point de départ réel et surtout pas de remédes) sont un quatuor et pas à cordes mais de douleurs.
Fibro, colo, encéphalomyélite myalgique, plus simplement connue sous le nom de
fatigue chronique et le dernier, céphalées chroniques
Encore une grande découverte, j'ai aussi le syndrôme de la fatigue chronique, qui se traduit par un état d'épuisement complet, une incapacité de dormir et surtout de grosses
pertes d'équilibre qui me font souvent tomber, ce qui me fait des genoux d'éléve d'ecole primaire, qui monte au arbres et se bat dans la cour de récré avec les garçons, pleins de merchurochome et de pansements. Le plus dangereux reste la rue, car je n'arrive plus à marcher vraiment droit, ne voyant plus vraiment ni les trottoirs, ni les voitures et encore moins les feux rouges où verts, un grand flou artistique particuliérement angoissant, d'où attaques de panique et agoraphobie en quittant la maison.
Mais, grande chance, de ce magnifique quatuor, je n'ai pas encore les céphalées, seules des petites, dues à cette fatigue chronique.
Conclusion : rien du coté de la médecine traditionnelle et surtout pas de Morphine qui génére encore plus de douleurs (CERISE, attention) mais une ordonnance de Dafalgan codéïné et des anti gonflements intestinaux et ne surtout pas arrêter les benzos (MARIEJO) pour aujouurd'hui, car le pire ennemi de l'intestin est le STRESS, donc combat entre neurologue et addictologue, mais qu'ils se débrouillent entre eux car tout cela reste de toute manière, incurable, sans ma capacité à gérer moi même la douleur.
Plus d'acupunteur, ni médecin hypnotiseur, ni spécialiste de la sophrologie car plus assez d'argent dans le plus grand hôpital psy de Paris. Reste évidemment le privé, mais trop cher pour moi et pas remboursé.
Puisque nous en sommes là, je continue mon témoignage (attention, je ne trouve pas le correcteur d'orthographe sur VOTRE words et les fautes peuvent pleuvoir, tant pis pour vous)
RECIT : Grosse erreur chronologique, mes parents n'étaient pas encore divorcés en 1970. Mon père habitait toujours à la maison donc aucune allée et venue entre les parents à cette époque.
Je n'avais pas encore parlé de la fugue de 2 jours, faite quelques mois avant avec une copine de ma banlieue. Evidemment St Michel et les bords de Seine, puis passage chez ma cousine ainée, dont la mère était la soeur de ma mère, pauvre tante, alcoolisée au dernier degré, que mes parents avaient réussi à faire entrer en cure de désintox pendant plusieurs semaines et dont les filles, mes cousines habitaient chez nous, ce qui était de ce point de vue là, vraiment très chouette.
Mais c'était quelques années plus tôt et lorsque je suis passée l'après midi de cette première fugue, ma tante était à moitié déshabillée, ronflant, jupe relévée et un seule chaussure sur des bas filés. Impossible pour les filles, d'inviter des copains à la maison avec une vision pareille de leur mère. Le père, joueur de poker invétéré, faisait boire sa femme un maximum pour pouvoir sortir jour et nuit.
Elle est finalement morte à 36 ans d'alcoolisme et nous avons repris mes cousines à la maison, leur père n'étant même pas venu à l'enterrement et ayant complètement disparu pendant cette triste période.
Et au diable, ces tristes années 70 aussi car à 19 ans (moi 17, à peu près), elle a eu affaire à une "faiseuse d'anges", qui l'à suffisemment abimée car, vivant avec son compagnon au 5ème étage, sans ascenseur lorsque l
'hémorragie s'est déclarée, il n'a pas eu le temps de la descendre assez vite et elle est morte sur le trottoir devant sa porte en ayant perdu tout son sang.
Vive Gisèle Halimi, le manifeste des 343 salopes, le procès de Bobigny et la loi Veil sur l'IVG, arrivés trop tard pour sauver ma cousine de 19 ans.
A l'époque, mes parents n'abitaient plus ensemble (cette fois ci, j'en suis sûre) et j'étais déjà dans l'alcool, donc j'ai du finir la nuit, je ne sais plus où, ni avec qui, certainement de coté de Montparnasse.