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une rescapée de la vie parmi tant d'autres

VIP-Blog de murielunerescapeedelavie
  • 11 articles publiés
  • 2 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 10/02/2014 10:11
    Modifié : 10/02/2014 10:59

    Fille (58 ans)
    Origine : Paris
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    [ Mon histoire ]

    suite

    10/02/2014 10:26



    17-11-2013 Bon, ma mère nous quitte et je reprend le train pour Paris. J'étais habillée d'une tunique indienne, d'un jean et de clarks, d'un grand sac plein de franges et j'avais les cheveux qui descendaient sous les fesses.
    Sur le jean e les chaussures étaient écrits au feutre beaucoup de noms de musiciens de l'époque (1970), le Stones, Ten years after, Clapton, Velvet underground, Crosby, Still, Nash and Young, Hendrix, Janis Joplin, Led Zeppelin, the Nice, Yes, Amon Dull II, Magma, etc...

    Je fonce à St Michel, espérant trouver un des seuls copains que je connaissais, il était parti quelques jours à Amsterdam. Retour au square du Vert Galand, Il commençait à être 8 heures et je me dis que je n'ai pas vraiment envie de passer la nuit sous les arbustes du square. J'écoute des musicos et le temps passe. Retour à St Michel, 10 h, et je commence à demander à des gens si je peux aller dormir chez eux, non pas de place, non, trop nombreux.

    11 h, je commence à flipper un peu car je me sens très seule.

    Un peu après, je tombe sur un type seul, l'air un peu égaré, cheveux longs (l'importance des cheveux longs pour un homme, chez moi, est un peu étrange), et question rituelle, "peux tu m'héberger pour la nuit" ?

    Je dis OK, il est près de minuit, mais nous devons prendre le dernier train car il habite en banlieue. Direction gare de l'est.
    Pas besoin de tickets, dit t'il car il n'y a jamais de contrôle dans ce train.

    Et Pan, controleurs, papiers d'identité, pas d'argent, drôle de regard du fonctionnaires sur mon age et celui de ce compagnon de fortune, 35 ans et je n'avais pas 15 ans mais bon, amende (l'explication alambiquée que j'ai du fournir à mes parents le mois suivant, lorsque le petit papier bleu est arrivé à la maison : train de nuit vers la banlieue est, alors que j'étais censée dormir à St Cloud, chez mon amie et que j'habitais à l'époque en banlieue nord ouest...).

    2 kms à pied pour arriver devant un pavillon typique début XXè, chez sa mère mais elle l'avait logé dans le garage, car il ne voulait plus de lui chez elle. Bon début

     

    Garage sordide, éclairé uniquement d'une ampoule qui tombait du plafond sur un lavabo pas très propre. De moins en moins rassurée, je commence à réaliser que dans cette phrase que j'aimais tant "faîtes l'amour, pas la guerre", j'avais totalement occulté "faîtes l'amour...." et j'avais mis, bien sûr des précautions oratoires, style "copain/copain, OK. Oui, oui, bien évidemment, ne t'en fais pas, etc....

    Devant un amas d'outils plein de cambouis et un carcasse de ce qui avait du être une moto, un matelas avec une sorte de grille en tête de lit et des canettes de bières pleines où vides, un peu partout, par terre

    Il commence une bière, m'en tend une, me disant que cela allait me décontracter au moment où j'ai vu un couteau assez large dépassant en dessous du lit.
    Sans moufter, j'ai bu sa bière (je ne connaissais pas vraiment le goût et je n'ai pas non plus vraiment aimé). Mais bon, à la guerre comme à la guerre, j'ai fait avec puis sans me prévenir, ni me déshabiller, lui non plus d'ailleurs, il me jette sur le lit, me disant qu'il sortait d'HP, qu'il y allait souvent, qu'il me trouvait jolie, qu'il buvait souvent de la bière, etc... tout en commençant à m'attacher les poignets avec 2 petites cordelettes, planquées sous le matelas, pas très loin du couteau, aux barres de fer qui entouraient le lit.

    Pour que je ne crie pas il m'enfourne une serviette bleue ciel dans la bouche (si un jour, vous me faîtes u cadeau, eh on ne sait jamais, rien de bleu ciel, SVP, de bleu, je n'aime et n'admire que le CIEL).

    Il me pénètre et la douleur est si intense que j'ai l'impression de m'évanouir et j'ai beau hurler dans ma serviette de toilette, rien ne sort.

    Je sens du sang couler le long de mes jambes mais heureusement qu'il avait complètement descendu mon jean, qui est resté propre. Que de drôles de pensées dans de pareils moments.
    Est ce que ma tunique était tachée, par exemple ? je n'en avais pas prise de rechange et en même temps, la douleur, la sensation d'avoir un feu brûlant dans le sexe s'exacerbaient et me faisait de plus en plus mal.
    J'avais beau agiter les jambes dans tous les sens, il était beaucoup trop lourd pour moi et continuait sa besogne comme un beau diable.
    J'arrête un peu. A plus tard.






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